Le carreau de Waterschei |
La crise. Au moins, il-y-a une raison pour que les wallons et flamands s'entendent : La disparition des charbonnages; Il n'en existe plus aucun en activité en belgique. Pourtant, il-y-a un demi-siècle, l'affaire était pour le moins florissante, les mines fleurissaient un peu partout avec toutes les installations annexes sur le coté (Triage-lavoir, centrale thermique, désserte ferroviaire...etc). Il est vrai qu'avec l'apparition du charbon importé qui non seulement est de meilleure qualité, mais aussi deux fois moins cher, la messe était dite. Les installations fermerent les unes après les autres, d'abord en Wallonie puis en Flandre; Beringen et Zolder furent les dernières installations a fermer dans les années 90 cloturant définitivement l'ere de l'extraction de charbon dans notre pays. De toutes les friches industrielles provoquées par l'abandon du charbon, peu on subsist´. A coté de quelques reconversions et musées (Frameries, Winterslag, Bois-du-Cazier, Beringen), le reste fut l'affaire des entreprises de démolition. Waterschei. |
Nous sommes en pleine Campine, proche de la ville de Genk, ville entourée de deux mines : Winterslag et Waterschei. L'installation qui nous interessse a aussi tout comme ses soeurs jumelles eu affaire aux démolisseurs; Ne reste que le carreau, le chevalement, les machines d'extraction; Le reste a été rasé. Concernant le bâtiment principal, il ne servait pas que pour l'administration. C'est là aussi que se trouvaient les vestiaires des mineurs, les douches, les réserves d'outillages nécessaires à ceux qui descendaient au fond... |
Architecturallement parlant, l'édifice que nous allons visiter ne manque pas d'interet, preuve que même une installation industrielle peut refleter
un certain sens de l'esthétique. Le carreau a subit une solide rénovation; Tous les vitrages ont été renouvellés, la façade a été sablée, les chassis ont été repeints; le résultat ne manque pas d'un certain charme. A l'heure actuelle, un petit musée a été amenagé dans le bâtiment mais une autre partie a déjà eu l'occasion de servir pour des évenements divers. Interieurement, la visite en vaut la peine même si malheureusement le mobilier a disparu, et, l'intérieur aurait besoin d'un solide rafraichissement. La partie ouvrier. Une fois les portes franchies, nous nous dirigeons vers les immensales désormais vides mais on peut imaginer sans peine, l'effervescence lorsque tout cela était encore actif. Etablies sur deux niveaux, les salles étient vraiment immenses. Le niveau supérieur ne manque d'un certain attrait. Pour les gens de la mine, c'était l'ultime endroit avant de partir vers les profondeurs. La partie administrative. Sans aucun doute la partie la plus belle du carreau. Sur le coté de la salle principale, un authentique ascenseur a grille ne me laisse pas indifferent. Particularité, la motorisation se trouve dans la cave. Retour à l'air libre. Un petit tour à l'exterieur permet de se rendre compte qu'il ne reste en fait pas grand chose des installations; En fait, les parcs miniers dans le Campine étaient peu nombreux mais de taille colossale, il suffit de voir Beringen pour s'en convaincre. Ici, outre le carreau de la mine magnifiquement restauré, il ne reste plus que le chassis à molettes, et, les bâtiments d'extraction et de ventilation. Le malheur veut aussi que ces édifices ne sont que peu ou pas entretenus et tombent en morceaux. 4 photos du chassis à molettes, valent mieux qu'un discours. Le bâtiment de ventilation facilement reconnaissable à ses deux énormes tuyaux ne vaut guerre mieux. Noter aussi en arrière plan le couloir aérien reliant le carreau au chassis à molettes. La salle contenant les machines d'extraction n'est pas en meilleur état. Les photos de l'intérieur de la salle d'extraction viendront dès que possible. |
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