Jeumont, entre grandeur et décadence...


Entre la Belgique et Paris...

Située à 1 km de la frontière belge, Jeumont est donc une gare frontière proche de sa voisine Quevy (En Belgique celle là).
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'arrivée du TGV en 1994 (Et le Thalys deux ans plus tard) a fait de la casse!
Plus de trains de voyageurs internationaux, plus de train entre Charleroi et Jeumont (Tous sont limités à Erquelines), il ne reste qu'un trafic local entre Jeumont et Lille.

Coté fret, la situation ne vaut pas mieux, elle est même pire!
En effet, la proximité de la gare d'Aulnoye-Aimeries (Etant en sus un important noeud ferroviaire), et, l'introduction des locomotives polycourant va faire un véritable carnage!
Désormais les trains de frêt passent en gare sans marquer l'arrêt (Sauf exception).
Les opérations de triage subsistantes se faisant en gare d'Aulnoye, la partie triage de Jeumont n'est désormais plus qu'une immense friche que nous allons visiter.



Le dernier poste de la gare en service


De fait, hormis une partie du bâtiment voyageurs, les quais accèssibles au public, et, le poste principal de signalisation, tout le reste n'est plus qu'un souvenir.
Ainsi, les trains ont déserté depuis bien longtemps les installations, la nature s'est chargée de reprendre ses droits.

Une petite grimpette dans le poste actif va vous en donner une première impression.


Vue du TCO, les parties noires représentent ce qui n'est plus en service.




Le rail et la rouille...

Une promenade au niveau du plancher des vaches achevera de vous convaincre de l'importance de l'activité passée, mais, aussi de la désolation de ces installations.





La nature reprend ses droits...





La zone neutre...neutralisée depuis belle lurette!






Plus rien n'est a signaler...



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