colonel

Derrière la maison du Colonel

Bienvenue à l'Escala...

Qui donc se préoccuperai d'une maison abandonnée ne représentant par ailleurs aucun intérêt ?
Le problème c'est qu'en y regardant de près ou plutôt sur la gauche, on découvre l'entrée d'un tunnel.

En fait, les alentours entre les villages de l'Escala et l'Estartit pullulent d'anciennes installations militaires désaffectées.
Leur origine remonte à la guerre d'Espagne.
Je vous propose donc de découvrir quelques reliques de ces installations.

A l'origine...

Toutes ces anciennes installations militaires ont été construites durant la guerre qui a ravagé le pays de 1936 à 1939.
La raison : Empêcher à tout prix les troupes nationalistes de Franco d'arriver par la mer.
De fait, les troupes sont bel et bien arrivées, mais, par la terre, rendant ainsi tous ces édifices inutiles dans le cadre de la guerre d'Espagne.
Il est a noter que dans le passé, ces édifices ont malgré tout servis à l'armée pour s'entrainer, mais, depuis plus de 20 ans, les militaires ont déserté ces lieux...

Sous terre.

Passé une ancienne porte blindée, il ne reste plus qu'a s'engager dans le tunnel.

Sitôt passé la porte...

Au bout du couloir, après avoir parcouru une centaine de mètres, on débouche sur une vaste pièce.
D'un coté, elle donne accès à un couloir se terminant en cul de sac au bout d'une dizaine de mètres.

De l'autre coté, des échellons donnent accès à un poste de tir situé quelques mètres plus haut.

Autre lieu, et, surtout, un grand réseau!

A quelques kilomètres de là, a vol d'oiseau, j'ai eu la chance de découvrir une autre installation militaire.
Par ailleurs, pour être tout a fait juste, la région regorge d'installations de ce type.
Toutes ces installations étaient de taille diverse, mais, celle dont je vais maintenant vous montrer un aperçu cachait +/- 1/2 kilomère de tunnels.
Pourtant depuis le chemin reliant l'Escala à l'Estartit on voyait bien des bâtiments abandonnés, mais, c'est en allant un jour voir de plus près que j'ai découvert ce réseau souterrain.

Piezas...

De prime abord, cet ancien casernement ne semble pas représenter grand chose.
Seulement voilà, ma curiosité m'a poussé a aller voir de près, et, une surprise m'attendait.
De fait, outre les édifices (Délabrés) en surface, il existait aussi des installations souterraines contabilisant un bon demi kilomètres de tunnels.
Ainsi, en partie occulté par un monticule, se trouvait l'entrée principale du réseau.
Bien é:videmment une fois ces installations abandonnées tout a été retiré y compris l'éclairage.

Le long couloir avec une courbe débouchait sur le quartier général composé de plusieurs pièces sur deux niveaux.
L'étage supérieur étant accessible par une échelle plutôt bancale.

Au delà de ces locaux situés de part et d'autre du couloir principal, il suffit de reprendre le dit couloir pour arriver vers les piès fortes.
D'après mes informations, elles ont réellement servi du temps de la dictature franquiste.

En poursuivant dans le couloir principal, on peut remarquer qu'il était équipé de voies permettant d'acheminer les obus vers les pièces fortes.
L'écartement était vraisemblablement de 60 cm, un decauville donc...

Outre l'entrée principale, il était aussi possible d'entrer et de sortir du réseau par les pièces 3 et 4 (Piezas).
Dans chaque pieza, on rencontrait plusieurs locaux, le plus important étant celui qui permettait d'acheminer les obus par des norias.
Les obus sortaient de terre juste à l'arrière du canon, il ne restait donc plus qu'a les enfourner.
Allons y!

Ici se trouvaient les deux norias

A chaque pieza, un escalier assurait la liaison entre les tunnels et la surface.

Sitôt revenu à la lumière du jour, on remarque de suite deux trous descendant au sous sol; C'est par ce chemin que les obus arrivaient en surface.

Juste au dessus, ont peut se rendre mieux compte de ce que cela représentait.
On devine sans difficulté le point d'appui pivotant du canon.

Voilà ce que l'on pouvait voir quand on était le dos à la mer.

Mauvaise nouvelle : Les accès aux souterrains sont maintenant impossibles; Les autorités ont tout muré!
Il est vrai que durant la nuit, une "faune" étrange parcourait ces lieux.