La centrale M


C'est comme une épidémie...

Cela fait peine a croire, mais, en 20 ans a peine, presque toutes les centrales thermiques de notre pays sont parties en fumée!
C'est pour cela que j'ai employé le terme d'épidémie.
Il reste de nombreuses photos, et, nos yeux pour pleurer.


La centrale, située le long de la Sambre, et, proche de Charleroi a comporté jusqu'à trois tranches.
  • Tranche 1 : A l'état de poussière depuis bien longtemps.
  • Tranche 2 : Devait être convertie en musée; Le projet a été amorcé avant de sombrer.
  • Tranche 3 : La dernière qui a fonctionné, alimentée par du charbon, puis, au terme de sa vie par des gaz de haut fourneau.


Sitôt passé la porte, un couloir nous attend; Il permet la désserte de la seconde, puis, de la troisième tranche.
Elles se trouvent toutes deux à gauche.


Seconde tranche.

Un petit tour à gauche et entrons dans le vif du sujet.
Nous arrivons de suite à une salle qui supporte les alternateurs situées quelques mètres plus haut.
A ce niveau, on trouvera les condenseurs permettant de transformer la vapeur venant des turbines en eau.


La salle se prolonge par un couloir entre les deux chaudières.


Couloir entre les deux chaudières.


Un étage plus haut, et, nous arrivons dans la salle des alternateurs.
Toujours dans l'idée de faire un musée, l'un des deux a été ouvert pour permettre de voir l'intérieur.


Nous quittons la salle par le fond pour nous retrouver à coté des deux chaudières.
L'un d'elles a été ouverte pour offrir un apercu de l'intérieur.
On y apercoit une multitude de tuyaux amenant l'eau qui sous l'effet de la chaleur se transforme en vapeur pour alimenter les turbines.
Une fois turbinée la vapeur passe dans des condenseurs pour la ramener à l'état liquide.
L'eau récupérée est refroidie avant de repartir vers les chaudières.

Ces deux chaudières ont été avant tout alimentées au charbon.
Entrons donc dans celle qui est ouverte!



Montons encore un étage pour découvrir le poste de commandement d'une des chaudières et de son alternateur.


Simple n'est ce pas ?


Les sauterelles.

Ce terme désigne de fait les tapis roulants servant a transporter les matières d'un site à un autre.
On les appellent aussi par des sinonymes comme bandes transporteuses ou convoyeurs.
Dans ce cas ci, elles servaient bien évidemment a transporter du charbon.
Pour la majorité des cas, le charbon était pris en charge au niveau du sol ou plus bas, puis, hissé en hauteur.



Une fois arrivé en hauteur, le charbon était déversé dans des silos.



Il faut oser regarder vers le bas.
La hauteur dépasse facilement les 30 mètres.



Avant d'être injecté dans la chaudière, le charbon était broyé.


Les broyeurs au bas d'un des silos.



Une fois pulvérisé, le charbon était transporté via des vis d'archimède avant d'être injecté dans la chaudière.

La turbine et l'alternateur.

La troisième tranche ne comportait qu'un seul groupe turbine/alternateur.
Une vue en hauteur permet de voir facilement l'installation.
La chaudière se trouvait à droite de la photo.


En rouge, la turbine, en bleu l'alternateur, en bas, le condenseur et les tuyaux de refroidissement.


Le refroidissement.

Au vu des importantes sources de chaleurs dans ce type d'installation, des équipements en vue de garantir le refroidissement de l'installation sont impératives.
Si le débit du cours d'eau est suffisant, le refroidissement s'effectuera en pompant l'eau, et, en a faisant passer dans des échangeurs de chaleur afin de diminuer la température.
Dans le cas contraire - Comme ici -, on doit alors utiliser une tour de refroidissement.


Une fois la porte passée, on est de suite frappé par l'immensité de l'édifice.


Le principe de fonctionnement est relativement simple; Une partie de la vapeur issue des turbines pénètre au milieu de la tour par une énorme trompe.


L'immense trompe par ou arrive la vapeur.


La tour est constituée de telle façon que de l'air frais circule permettant ainsi à la vapeur de se condenser, et, de revenir donc a l'état liquide.
L'eau est alors canalisée via un nombre impressionnant de goulottes.


L'eau ainsi récupérée repart ensuite dans les circuits de refroidissement de la centrale thermique.

A noter que lorsque la tour de refroidissement est en opération, l'accès en est impossible du fait de la présence très importante de microbes et autres bactéries...
Tel sera la conclusion de ce reportage.


Bye bye la centrale...



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