La centrale L


Plus de bruit, plus de courant...

soyons francs, l'éviction des centrales thermiques tient d'un véritable massacre généralisé dans le pays.
On peut sans hésiter tenir ce genre de propos au vu de la profusion des centrales au charbon qui existaient avant.

Un simple recul dans le temps nous fait découvrir la profusion de charbonnages au nord comme au sud du pays.
Chaque grand charbonage ou chaque groupe de petits charbonages ayant besoin de courant pour faire fonctionner ses installations, il était somme toute tout à fait logique que l'on retrouvait une production d'élétricité à base de combustible fossile en provenance des profondeurs.

Outre les bassins miniers, des grandes installations industrielles utilisaient également la même provenance en énergie à l'aide d'autres centrales, toujours plus grandes et toujours plus puissantes.


L'inévitable déclin.

A partir des années 70, la production d'éléctricité à base de charbon va connaitre un concurrent féroce : La centrale nucléaire.
Les 7 réacteurs (4 à Doel et 3 à Tihange) représentent plus de la moitié de la production de courant.
A cela s'ajoute la disparition des charbonages, en wallonie puis en flandre privant les centrales de combustible fossile; Certaines se reconvertiront temporairement en centrale au fuel ou au gaz de haut-fourneau.
Une autre génération de centrales apparait aussi : Les centrales TGV (Turbine gaz vapeur), nettement moins poluantes que les anciennes centrales.
N'oublions pas non plus l'énergie éolienne qui assure aussi une part de production énergetique en augmentation permanente.

Voilà pourquoi les centrales au charbon si nombreuses autrefois on quasiment toutes disparues du paysage belge.
Je vous invite a découvrir l'une d'elles avant qu'elle ne devienne poussière...

Quelque part en Flandre...

La centrale se trouve à coté d'un canal a grand gabarit : Le canal de Terneuzen; La voie d'eau permet bien entendu une désserte connvenable de la centrale sans compter le raccordement ferré toujours en activité.

Arrivant de Bruxelles, il faut pour traverser le canal emprunter un bac (Gratuit) qui nous amenera vers le lieu convoité.
Avant de traverser une simple vue permet de se rendre compte de l'immensité du complexe.


Traversons sans plus tarder le canal...


Il ne nous reste plus qu'a suivre les voies ferrées passant derrière la centrale; Il s'agissait de l'ancienne ligne allant vers Terneuzen.


La grille franchie nous rentrons dans le vif du sujet.

A coté du bâtiment, on peut se rendre compte de l'immensité de ce qui y est abrité.
Bienvenue donc au royaume de la démesure!

Comme beaucoup de centrales thermiques, l'installation se trouve dans deux bâtiments; La salle des turbines et la salle des chaudières (La plus haute).
Une fois à l'intérieur, il suffit de grimper un étage pour se rendre compte dans quoi nous sommes.

La salle des alternateurs.

De génération différente, deux groupes sont présents dans la salle.
Ils sont disposés au premier étage, car, au niveau 0 on trouvera les pompes, les tuyaux et les condenseurs.

Tout d'abord, interessons nous au groupe le plus ancien.
Comme sont frère cadet, il se compose d'une turbine actionnée par la vapeur des chaudières et d'un alternateur qui produit le courant.





Disposé perpendiculairement l'unité la plus récente se laisse admirer a son tour.
Comme c'est souvent le cas, la partie turbine est la plus volumineuse comparé à l'alternateur.




Disposédans un coin de la pièce, un poste de contrôle permet la commande et la surveillance des turbines et alternateurs.


Il existe aussi un autre poste pour les chaudières; Allons-y!

La salle des chaudières.


La partie abritant les chaudières et les silos à charbon est de loin la plus imposante et la plus haute.
Les 4 chaudières font entre 30 à 40 mètres de haut; Au dessus on trouve l'arrivée du charbon, les broyeurs et convoyeurs amenant le combustible dans les chaudières.
Le charbon arrivait de l'exterieur par des convoyeurs (Sauterelles) mais ces derniers sont démentelés depuis belle lurette.
Il est toujours possible de monter au sommet de l'installation mais l'état des caillebotis est tel que je ne m'y suis pas risqué.

Restons donc au premier niveau pour découvrir l'ampleur de la salle.
Il suffit de lever la tête pour se rendre compte de la hauteur des chaudières.


Une petite vue de l'ascenseur pour avoir encore une idée de la grandeur de la salle.


Trois vues en pointant l'objectif vers le haut...




Bien évidemment les chaudières sont parsemées de dizaines de kilomètres de tuyaux à l'intérieur mais il-y-a aussi de la tuyauterie a ne plus savoir qu'en faire à l'exterieur.


En bas des chaudières ont rencontre les cendriers et de curieux contrepoids dont je n'ai pas encore trouéqu'elle en était la fonction.


Les jours de la centrale définitivement à l'arrêt sont maintenant petitement comptés.
Il-y-a fort a parier qu'avant un an tout l'édifice ne sera plus que de la poussière.

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