| Le dernier Staelher d'Europe |
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Et pourtant, il a du en connaitre des frères jumeaux... Rien qu'ici, sur le site de Clabecq voué aux démolisseurs, il-y-avait 5 monte-charges de ce type. On peut facilement imaginer le nombre impressionnant de ces installations présente en Europe; Celui que vous allez découvrir est le tout dernier. Ce que l'on appelle communément "Monte-charge Staelher", est en fait une sorte d'ascenseur incliné; Particularité : Le monte-charge portait en fait un énorme récipient qui basculait en haut sa cargaison.
De fait, un haut fourneau représentant une certaine hauteur, il fallait bien hisser les matières premières à son sommet; D'ou la raison d'être de ces installations.
Ces monte-charges alimentaient surtout des anciens haut-fourneaux, des appareils dépassés depuis lors. De nouveaux HF plus grands, plus hauts, plus performant apparurent, et avec eux, l'acheminement des matières premières se fit désormais par les traditionnels skips, les sauterelles ou même les ascenseurs verticaux (Très rares), mais, de monte-charge Staelher, il n'en était plus question. La crise de la sidérurgie acheva la besogne, les anciennes installations disparaissant au profit des nouvelles quand ce n'était pas toute la phase à chaud qui fermait Les monte-charges disparurent avec les haut-fourneaux qu'ils nourissaient. Pourtant, le hazard fit que les deux derniers de Clabecq survécurent mais ne bougèrent plus. Le monte-charge désservant le HF1 ayant disparu avec son haut-fourneau, il ne reste plus que celui du HF2 qui failli il-y-a quelques années reprendre du service au point que le HF2 fut rénové... pour rien. La motorisation. Elle se trouve au niveau inférieur dans un local pour le moins exigu. Il m'a ét&eaute; fort difficile de faire des photographies potables.
Deux moteurs entrainent de fait via des réducteurs un axe qui lui même transmet le mouvement via des engrenages au treuil entrainant le cable; Ce dernier permettant la montée et la descente du crochet et du chaudron accroché en dessous.
Deux freins assurent le freinage et l'immobilisation du monte-charge; Ils sont disposés entre les moteurs et les réducteurs.
Un poste de commande assezs simple assure le fonctionnnement de m'installation. En sus, un disque indique la position du monte-charge.
A l'exterieur. L'armature métallique ne risque pas de laisser indifférent.
Le chaudron a disparu, mais le crochet et le "Chapeau" sont toujours là.
Montons...
Le chariot du monte-charge étant unique, il est nécessaire d'équilibrer avec un contrepoids. Ce dernier circule au dessus des rails du Staelher.
Il ne reste plus qu'a esperer que cette superbe relique industrielle échappe aux dé:molisseurs. Croisons les doigts!
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